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Big Chose
26 avril 2012

Le Monde de Sophie - Jostein Gaarder

Lire ce que d'autres hommes ont pensé peut nous aider à former notre propre jugement sur la vie.

 

Si nous n'étions jamais malade, nous ne saurions pas ce qu'est la santé. Si nous ne souffrions jamais de la faim, nous ne connaitrions pas la joie d'avoir assez à manger. S'il n'y avait pas la guerre, nous n'apprécierions pas la paix à sa juste valeur et si l'hiver n'existait pas, nous ne pourrions pas assister à l'éclosion du printemps. Le bien comme le mal ont leur place nécessaire dans l'ordre des choses selon Héraclite. Sans le jeu constant entre ces contraires, le monde n'existerait plus.

 

L'état de santé est naturel à l'homme. Quand on tombe malade, c'est parce que la nature "sort de ses rails" à cause d'un déséquilibre spirituel ou corporel. Le chemin qui mène à la santé passe par la modération, l'harmonie et une "ame saine dans un corps sain".

 

La plus intelligente est celle qui sait qu'elle ne sait pas. La vraie connaissance vient de l'intérieur. Celui qui sait ce qui est juste fera aussi ce qui est juste.

 

Se savoir ignorant est aussi une forme de savoir.

 

Le christianisme dépassait largement le cadre d'une secte juive. Il s'adressait à tous les hommes avec un message universel de salut.

 

Aucune époque n'a été toute bonne ou toute mauvaise. Le bien et le mal sont deux fils qui traversent toute l'histoire de l'humanité et bien souvent ils sont tissés ensemble.

 

Ce n'est pas juste ou injuste de ne pas aider quelqu'un qui a besoin d'aide, c'est simplement lâche.

 

La raison ne peut nous dire comment nous devons agir. Et ce n'est pas en triturant nos méninges que nous nous comporterons en adultes responsables, car ce n'est qu'une question de coeur.

 

Le cerveau des hommes est ainsi fait que nous sommes assez bêtes pour ne pas le comprendre.

 

Il faut une bonne dose d'indépendance et de liberté pour se détacher de ses envies et de ses désirs.

 

Car toute l'histoire n'est qu'une histoire de lutte des classes. L'histoire ne fait que retracer la lutte pour s'emparer des moyens de production.

 

L'important, c'est de poser la question et il ne s'agit surtout pas d'y répondre trop hâtivement.

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