Un film, un livre.

Un film : Toy Story 3. Un an que je n'étais pas allée au cinéma. Pour voir Là Haut. Encore un Pixar. Je suis une accro des Pixar, mais il me semble l'avoir déjà dit. Bon, c'est un Pixar quoi. Jamais déçue, et même, chose qui ne m'était pas arrivée pour les précédents opus, du rire, un rire franc et massif. Un très bon pixar quoi. A mon goût. C'est ma critique, qui n'appartient qu'à moi. De toutes façons, peut on demander à la critique d'être objective, dès lors qu'elle sont créées par des êtres qui n'ont en commun que d'avoir deux bras, deux jambes, deux yeux ? Une critique est forcément personnelle. C'est pour cela que ça me fait bien rire, ces gens qui ne se décident d'aller voir un film ou de lire un livre en fonction des critiques. Moi je préfère me faire mon opinion personnelle. En l'occurrence, ici c'est un Pixar. Et un Pixar, à mon sens, c'est de la qualité, jamais je n'ai été déçue par un de leur film. Je suis rentrée chez moi les yeux encore pleins de cette magie propre à l'enfance. Alors c'est un film pour ceux qui sauvegardent jalousement la partie d'enfant qu'il y a encore chez eux. Je n'en ai rien à faire d'entendre des critiques me disant que c'est gnangnan, un film fait pour ceux qui ne veulent pas grandir. Je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas parce que notre enfant intérieur existe toujours en nous que cela fait de nous des gens immatures et décalés. Je connais des adultes bien plus immatures que ça, et ils n'ont plus d'enfant en eux. Ou peut être que si, mais la mauvaise partie. Moi ce que je veux préserver, c'est la part du rêve de l'enfant, ça adoucit tellement la vie. Je vais arrêter là la digression, je kiffe à donf Toy Story 3.

Un livre : L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon. Un très très beau bouquin. Accrochez vous, l'histoire est relativement sombre, mais au contraire du vol des cigognes de Grangé, auquel je n'avais pas accroché, là on est pris dedans. On est pris dedans et c'est facilité par le style, magnifique. Magnifique, et pourtant léger. Pas de phrases à rallonge indigeste. C'est juste beau, et il n'y a rien d'autre à dire. Un incontournable de ma bibliothèque. Je ne ferais pas de critiques majestueuses ou dithyrambique, en appuyant sur chaque mot, tel les professionnels de la littérature. Premièrement, je ne suis pas une professionnelle de la littérature. A quoi me servirait il de savoir que tel ou tel auteur adore les figures de style ? L'intérêt premier d'un bouquin est qu'il soit lu. L'histoire vient d'abord, le style ensuite. C'est ce qui m'a permis de finir Saint Sépulcre de Patrick Besson malgré le style, fort peu à mon goût. Et c'est sans doute aussi ce qui me fait bailler d'ennui en lisant Les enfants de la liberté de Marc Levy. Je vous en reparlerais quand je l'aurais fini. Deuxièmement, mon vocabulaire (intelligence?) n'est pas apte à faire de supers critiques élaborées de bouquins, de films, de ce que vous voulez. Et dernièrement, je préfère parler, écrire, à l'instinct. Je trouve qu'on a trop perdu de spontanéité, et j'essaye d'en remettre un peu dans mes écrits. Je rate souvent, mais comme on ne me lit pas, ça n'est pas gênant.