Chez soi or not chez soi
J'avais mes beaux parents ce weekend. Ils sont gentils, c'est pas le problème. Mais ils sont le genre de personnes à transposer leurs habitudes à la maison.
Ça ne me poserait aucun problème si on avait les mêmes habitudes. Or ce n'est pas le cas du tout. Et ça, ça me dérange. Je me suis sentie lésée. Lésée de mon rôle de maitresse de maison.
Ma belle mère a fait les repas, mon beau père a bricolé, fais le ménage. Chez eux, c'est nickel chrome. Rien ne dépasse. Chez nous, c'est un peu plus "vivant".
Mais quelque part, c'est humiliant, c'est "vous voyez comme vous tenez mal votre maison, on est obligé de tout faire nous mêmes". C'est certainement inconscient (je ne suis pas sure du tout qu'ils s'en rendent compte), mais le fait est là.
Je ne me suis plus sentie chez moi. Je me suis sentie coupable. Je me suis sentie rabaissée.
Bref, ils peuvent venir, aussi souvent qu'ils le désirent, mais c'est un moment fort désagréable pour moi (et ça n'a rien à voir avec l'affection que je peux leur porter).
Mais le weekend est fini !
Nous avons commencé l'adaptation de pitchoune à la crèche. C'est là que je me rends compte que ça va être très difficile pour moi. Elle va énormément me manquer. En ce moment, je pleure le soir, tard dans la nuit, quand l'ensemble de la maisonnée dort, du chat au mari, en passant par le bébé. Je ne veux que personne ne voit la peine que j'ai à être séparée de ma fille. Et plus je serais sereine, plus ma puce sera sereine.
Vivement le moment où je serais habituée. Puisse-t-il venir le plus vite possible.